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F.a.q. sur le bouddhisme

Quelle réponse le bouddhisme apporte-t-il à la souffrance ?

 

Le bouddhisme utilise un autre mot, difficile à traduire : Dukkha. Cela signifie que dans ce monde, rien ne tourne véritablement rond.

Il  semble impossible d'atteindre la satisfaction permanente. À l'heure de la surconsommation, nous avons déjà remarqué que nos tentatives d'assouvir tous nos désirs étaient vouées à l'échec. Nous ne sommes jamais comblés. Rien n'est en effet permanent.

Tout nous glisse entre les doigts, comme du sable. Pourtant, il est une chose sur laquelle on peut s'appuyer : le moment présent. Rendre ce moment limpide, et l'utiliser de façon constructive pour soi et pour les autres, constitue la voie vers la sérénité et l'ouverture. Le ciel est bleu. L'herbe est verte. Si j'ai faim, je mange. Si mon voisin a faim, je lui donne à manger.

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Le bouddhisme est-il une religion ?

Le bouddhisme est traditionnellement considéré comme l'une des grandes religions du monde. Mais s'agit-il véritablement d'une religion ?

Cette question mérite plusieurs réponses.

 

L'Union bouddhiste de Belgique s'est penchée sur la question de savoir si elle solliciterait la reconnaissance du bouddhisme comme religion, mais a finalement choisi d'introduire cette demande en tant que philosophie non confessionnelle : "À l'heure où tant de gens sont en quête de valeurs et cherchent un sens à leur vie, le bouddhisme propose une voie caractérisée par l'ouverture d'esprit et la tolérance, ainsi qu'une pratique qui se veut à la fois spirituelle et rationnelle, éthique et libératoire".

 

Comme cette pratique n'est pas dictée par une conviction philosophique ni religieuse spécifique, les centres sont aussi bien visités par des athées que par des croyants ou agnostiques. Le bouddhisme ne croit pas en un être supérieur à tous les hommes, ni à une Vérité proclamée dans des livres sacrés. Il s'agit avant tout d'une sagesse de vie qui repose sur l'expérience personnelle et qui n'émet aucun dogme.

Le bouddhisme n'implique aucune option métaphysique, mais n'en rejette aucune non plus… ».

 

Le bouddhisme n'est donc pas une religion, encore que tout dépend de la définition que l'on donne au mot « religion ».

L'une de ces définitions est la suivante : «la religion est l'orientation vers l'inconditionné.» C'est là un élément important du bouddhisme, qui tente d'apporter une réponse aux grandes questions de la vie. D'où viens-je ? Pourquoi suis-je de ce monde ? Que suis-je ? Autant de questions qui s'éclairent grâce à cette profonde introspection.

L'expérience est parfois très intense et procède de la délivrance ou de l'état d'éveil (illumination).

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Pourquoi y a-t-il un autel avec une image de Bouddha, des bougies, des chants ?


Bouddha méditait longtemps tout seul dans la forêt. Il n'utilisait ni autel ni cérémonies. Son but était de trouver lui-même une réponse aux grandes questions de la vie, en dehors de toutes traditions.

Aujourd'hui encore, il est possible de méditer sans symboles, paroles ni musique. Une part importante de notre pratique consiste à méditer sans forme ni aide extérieure. Assis en silence sur un coussin, nous regardons le sol les yeux mi-clos.

Nous pratiquons aussi des exercices physiques (prosternations) et des exercices d'énergie indépendants de toute cérémonie.

Mais lorsque nous entrons dans la salle de méditation (salle du Dharma ), nous nous inclinons devant l'image de Bouddha sur l'autel.

Ceci signifie que nous nous prosternons devant notre propre potentiel. Notre Petit Moi s'incline en quelque sorte devant notre Grand Moi.

Et lorsque nous chantons Kwan Seum Bosal, ce n'est pas au Boddhisattva de l'Amour et de la Compassion que nous nous adressons, mais bien à notre propre esprit, dans lequel nous voulons faire grandir l'amitié et l'amour inconditionnels. Il se trouve que l'utilisation de tels symboles aide beaucoup de gens à méditer.

Ce n'est pas vraiment habituel dans notre culture, mais c'est aussi cela, le bouddhisme : faire fi de toutes nos idées, et accomplir cette action en toute simplicité. C'est alors déjà un pas important qui est franchi.

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S'aider soi-même ou aider les autres ?

 

Cette question s'impose parfois comme un choix entre deux options, comme si elles s'opposaient l'une à l'autre.

Or, il n'en est rien. À trop se focaliser sur ses propres besoins, on se heurte vite à de la frustration. Il est en effet impossible de toujours obtenir ce que l'on souhaite.

 

Mais ne penser qu'aux autres n'est pas la bonne démarche non plus. Avoir la capacité d’aider ce mond nécessite une solide base personnelle. C'est dans ce sens que s'aider soi-même revient à aider les autres. En adoptant cette attitude, vous ferez toute la différence. Vous trouverez alors plus facilement l'équilibre entre vos propres besoins et ceux des autres.

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